Abderrahmane El Kadiri
Abderrahmane El Kadiri est né en 1994 à Rabat. Il est venu à Paris en 2011 pour poursuivre sa scolarité à Sciences Po, dont il été diplômé en droit économique en 2017. Il a publié son premier essai, Postérité, en 2019, aux éditions Vérone. Cet ouvrage entendait porter un regard philosophique sur l’époque contemporaine et analyser les ressorts culturels de l’air du temps, en traitant de la même manière les mécanismes intimes, symboliques et pratiques de la vie sociale, que les grandes tendances historiques à l’œuvre au début du XXIème siècle. Il se consacre depuis lors à l’écriture et entend pour la revue HUIS CLOS explorer et disséquer des créations artistiques qui lui plaisent et qui donnent à comprendre les tendances de fond à l’œuvre de nos jours — c’est ainsi qu’il a consacré des textes aux séries télévisées Euphoria et Normal People, à l’œuvre du philosophe Nassim Nicholas Taleb, à des questions de santé à l’aune des études les plus récentes, et, dans HUIS CLOS #5, à la figure d’Elon Musk.
Ses travaux
Oussama Ammar, au-delà
du mytho
L’entrepreneur et leader d’opinion Oussama Ammar mérite d’être analysé, d’abord parce qu’il est le symptôme de tendances dignes d’intérêts, le participant à des univers nouveaux et multiples, mais aussi parce que sa personnalité nous permet d’illustrer des concepts qui nous sont chers. [Lire la suite]
Haliey Welch, un sex-symbol
de genre nouveau
Comment est née la voix d’une génération entière ?
Ceux qui ont lu Nassim Nicholas Taleb connaissent le concept d’extremistan, soit les systèmes non-linéaires et hyper-inégaux que sont le monde de l’art, de l’édition, du cinéma, de l’entreprenariat. [Lire la suite]
Beigbeder, personnage de
Klapisch
Sa barbe de croisé, sa haute taille, son culot d’enfant de privilégié, son manque de surmoi caractéristique de sa génération, ses prises de positions blâmées par l’intelligentsia à laquelle il fait mine de ne pas appartenir, son mode de vie somptueux nous font oublier que Frédéric Beigbeder est ni plus ni moins une variante des personnages de Klapisch. [Lire la suite]
You’ll Never Get To Heaven,
the song of forgiveness
Many of our contemporaries experience some form of physical loneliness and a stark contrast between a dull material life and a rich and creative mental existence. In this specific context it feels only natural that shoegaze, a musical genre popular in the late eighties and early nineties, would resurface today. [Lire la suite]
Supersex, l’œuvre masculiniste d’une féministe aux cheveux courts
Dans la mesure où toute production de l’industrie culturelle au sens d’Adorno (à plus forte raison, celle d’Hollywood) prescrit au spectateur l’assentiment à ce qu’elle montre, une tâche nécessaire pour la vie de l’esprit serait de se saisir des outils hérités des moralistes français et américains, de la critique de la culture allemande, des rues de Rabat et de Paris, pour ne pas subir les œuvres dites populaires. [Lire la suite]