Adrien Nicodème
Adrien Nicodème est traducteur à ses heures et auteur de fiction et de poésies « aux heures des autres ».
Il a l’expérience du Quartier latin et de la porte de la Chapelle, d’Aubervilliers et du Plateau Mont-Royal, ayant parcouru divers couloirs universitaires et interlopes avant d’être labellisé d’un bachelor par les plus prestigieux usuriers de savoir du Montréal anglophone. Dans une veine qui reconnaît une dette à la fois à Baudelaire, à Bolaño et à Eustache, son travail s’intéresse notamment aux différentes interactions entre le crime et l’Art, entre la laideur et l’azur, entre l’horreur et le Salut.
Des textes de son premier recueil de nouvelles, Jaywalkers (à paraître aux Éditions Huis Clos) sont disponibles en avant-première parmi les pages de HUIS CLOS #3, HUIS CLOS #4 et HUIS CLOS #5, ainsi que certains de ses poèmes, qui logent aussi chez @projetstigmates. On peut également retrouver certaines de ses traductions sur la chaîne YouTube Éclair Brut et sur le site de critique littéraire juanasensio.com, pour lequel il a notamment traduit N, une nouvelle d’Arthur Machen.
Il a signé ses premiers textes parus dans HUIS CLOS du pseudonyme d’André Léssine, qu’il abandonne en septembre 2024.
Le dessin représentant Adrien Nicodème est de Grace Gunning.
Ses contributions dans HUIS CLOS :
Aux confluences de l’époque, le “syndrome de l’imposteur” entre do it yourself et fake it till you make it
Vers 2014 arrivait dans la sphère culturelle commune une certaine quantité d’artistes à revendiquer d’être non seulement autodidactes mais fort peu supervisés par quelqu’un du métier pour la production de leur œuvre. [Lire la suite]
Sunn O))), aspiration au rite dans l’abstraction sonore
La gestuelle des artistes est particulièrement laconique ; ils viennent sur scène et un signe unique de quatre ou cinq secondes est adressé à l’audience, des cornes du diables des plus classiques, appuyées, insistantes. On sent beaucoup de sincérité dans ce geste vague. [Lire la suite]
Poor Things, mode d’emploi
pour un corps né vieux
Je suis enclin à penser que le choix de l’actrice, sorte de statue de cire laissée trop près de la fenêtre, comme grande égérie de la sacrosainte exploration féminine, de l’enfance donc, a quelque chose de profondément délibéré. [Lire la suite]