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Cet article introduit les travaux presentés par

Holden Kavikovski dans la revue HUIS CLOS.

CAPTURER

La nouvelle, le dessin et la peinture, la photographie ont cela de commun qu’elles saisissent l’instantané. Au contraire de l’essai et du roman, elles préfèrent au multiple l’unique et à l’universel le particulier. Ce sont les méthodes privilégiées d’Holden Kavikovski, artiste à l’individualité jalouse, qui cumule les idiosyncrasies biographiques, de Stains à Paris vers la France au service de laquelle il se consacre par son métier d'attaché, et qu’il sert aussi par sa création. Mais qu’on ne s’y trompe pas : son art ne connaît pas la pesanteur patriotique. La postérité a-t-elle jamais retenu un seul nationaliste ? On pense au seul Barrès, dont il partage justement le lyrisme et la sensibilité. Son écriture s’attache à retranscrire les subtiles ondulations du dialogue, la fragile perception du destin par des personnages campés sur un lot dont les limites sont précisément tracées, et l’ensemble a cette vertu de l’ancien temps : ne jamais parler de soi, mais s’intéresser à tout ce qui nous en fait sortir. La personnalité de l’artiste-auteur ne peut se deviner, jamais ne s’impose. La scène se passe à Marseille comme à New York. Holden Kavikovski donne de sa personne en se rendant sur place. Au Sénégal déjà, et dans bien d’autres pays qu’il fera découvrir aux lecteurs fidèles de HUIS CLOS.

AIMER

Le geste artistique d’Holden Kavikovski est rendu possible par l’affection qui déborde de toutes ses contributions comme une évidence. Touché le premier par ce qu’il a vu, il ne garde rien pour lui et crée selon une pudeur naturelle. Quand d’autres se réfugient dans l’exhibition du moi ou, à l’inverse, dans l’abstraction caricaturale, il fait le choix de partir de son cœur pour aller tout droit vers celui du lecteur, en empruntant divers chemins, thèmes, motifs, genres et supports. Et tout ce qui est représenté l’est non sur le mode de l’éloge, mais d’une empathie sincère. L’artiste renoue ainsi avec la sincérité dont une partie de l’art contemporain a voulu se défaire comme d’oripeaux dépassés. Sa création n’est pourtant imitative en rien. Continuer ce que d’autres ont commencé, ce n’est pas les répéter, de même qu’un regard empathique est, pour l’art, a condition de la lucidité.

Ses contributions dans HUIS CLOS #1

Holden Kavikovski, Avant Marseille.
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Holden Kavikovski, Maria.
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Holden Kavikovski, Carnets de Voyage du Sénégal.
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Ses contributions dans HUIS CLOS #2

Holden Kavikovski, Un dîner chez les Pompadour.
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Ses contributions dans HUIS CLOS #3

Holden Kavikovski, Carnets de Voyage du Canada.
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