Max Goldminc
Max Goldminc est magistrat. Pour HUIS CLOS, il mène un double travail de recherche sur l’histoire et le cinéma en étudiant les nombreuses imbrications de l’une et de l’autre. D’abord par l’exploration de l’œuvre d’Oswald Spengler (1880-1936), philosophe de l’histoire, connu surtout pour son grand Déclin de l’Occident : c’est ainsi qu’il a traduit, dans les trois premiers numéros de la revue, son journal intime, inédit au-delà des frontières allemandes, Je jalouse quiconque vit. Pour accompagner cet entrée très personnelle en la matière, il a écrit un article d’introduction critique aux enjeux de la méthode de cet historien (« Le problème Spengler » #2). Il s’est ensuite consacré plus précisément au cinéma avec un essai sur le nouveau cinéma romantique comme objet d’histoire contemporaine (« Cinéma et psychiatrie » #3), une monographie sur les possibilités et les limites d’un auteur de cinéma dans l’Amérique actuelle (« Charlie Kaufman » #4) et une nouvelle de science-fiction sur les fins du cinéma (« GROW » #5). L’histoire reste en effet sa méthode privilégiée pour étudier le cinéma, à partir d’une idée lancée par Godard :
« Mon idée, super-ambitieuse, que Michelet n’a pas eue, même quand il finissait sa grandiose Histoire de France, c’est que l’histoire est là, seule, et que seul le cinéma peut la rendre visible. » (cité par Antoine de Baecque, Godard, biographie définitive, Grasset, 2023, p. 674)
Ses travaux
Quand j’écris ces lignes, il y a plusieurs semaines qu’un musicien gagne son pari sur l’attention dispersée de ceux que son algorithme atteint. Je veux parler de berlioz, dont le nom est stylisé sans majuscule. Sur Instagram il s’est lui-même estampillé : #jazzhouse. [Lire la suite]